21/04/2018: Grotte du Roy ( Puits du Lavabo )
CASSOU Dominique
DOYEN Véronique
Après 3 jours de taf non stop, c'est à 10h30 du matin que je retrouve Dom à l'entrée de la grotte du Roy. Il fait beau et chaud lorsque nous rentrons dans la cavité qui souffle un air plutôt vivifiant. Depuis la semaine dernière l'eau dans le lac a diminué significativement, on se change quand même un peu après celui -ci .
Nos kits sont plein, de l'entrée jusqu'au "grand canyon" nous appelons ça notre marche d’approche. Aujourd'hui on n'entend pas le bruit de l'actif quand nous arrivons dans l'allée du grand canyon...c'est bon signe. Effectivement au pied du "Lavabo " il y a beaucoup moins d'eau que le week-end dernier et cela se vérifiera au cours de la monté ou plusieurs pisseroles ont disparues. Arrivé tout en haut, on est quand même bien mouillés mais rien a voir avec la fois dernière.
Nous attaquons par la lucarne à droite qui queute très vite sur un petit puits fermé en haut et sur les côtés par des calcifications, et en bas par du remplissage d'argile et un lacquet. Nous poursuivons par la desob du passage pour atteindre le puits "Carpe Diem" , Dom fait ça en deux temps trois mouvements, le passage est très vite libéré (c'est une bonne chose parce qu'a cet endroit on est dans la flotte).
Je peux poser le premier point d'amarrage dans "Carpe Diem" depuis la fenêtre et m'engage dans cette pseudo étroiture pour atteindre les flancs du puits. Belle émotion quand je me retrouve libérée dans le volume de ce puits ou les parois sont échiquetées et ou des blocs monstrueux sont comme en lévitation. Dom me rejoins pour démarrer l'escalade avec assurage dans du plein pot pas vraiment confort 2 options : atteindre le côté opposé du puits pour remonter sur un roche paraissant bien homogène, mais passage en main courante sur paroi "évidée" donc pas vraiment rassurante quoi que ... et on ne voit pas de suite évidente (comme souvent dans ces puits ), soit trouver un passage assez fiable pour planter des goujons et monter le plus possible pour avoir un visuel sur l'ensemble qui semble fait de dentelles géante. C'est la deuxième option de choisie, Quelques mètres au dessus il y a un palier ou Dom peut m'assurer confort , des puits descendant partent de partout , dont un, très concrétionné. Nous ne sommes plus arrosés mais, revers de la médaille, on est dans l'argile et on se met minable rapidement ... planter les amarrages devient de plus en plus ouvrageux. L'actif que l'on voyait couler nettement la dernière fois a disparu, mais c'est dans sa direction que l'on se dirige. J'arrive en bout de corde au pied d'une zone ou la roche parait bien meilleure et je pose mes derniers amarrages,
La suite ce sera pour la prochaine fois . La fatigue se fait sentir, quelques amandes avalées ralpidement, quelques gorgées d'eau récupérée d'une pisserole et nous entamons la descente. Arrivés au "Grand Canyon" c'est le retour vers la voiture , dans les boyaux un très fort CA .
Dehors il fait nuit . OOps ma voiture a fait un décharge batterie, On la pousse dans la pente, casque spéléo plein phare accroché à l'essuie glace et banzai vroummmm ! YES .
Allez une petite bière pour fêter tout ça; Les dernières amandes du paquet et quelques chips. On aurait bien bien aimé un bon petit Madiran, des côtelettes et quelques saucisses grillées mais bon p'tain qu'es ce qu'elle était bonne cette bière, hein Dom ?
TPST 10h30 .
Véro