GRASLourdes

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Du 28/09/2018 au 03/10/2018: Week-end Pic d'Areng

Du 28/09/2018 au 30/09/2018: Week-end Pic d'Areng
ARCANGELI Guillaume
ARCANGELI Gustave
BEUTLER Eddy
BOLZLI Windy

CASSOU Dominique
DIEU Guy
DOYEN Véronique
MEURY Pierre Xavier

ZIBROWIUS Sylvain


Cela fait 2 jours que Sylvain et Gus sont à la cabane de Jéseaux. Aidé de Guy, qui nous a mis sa cabane à disposition. Ils sont montés avec 2 petites remorques de matériels (cordes, amarrages, grillage,....) .
A l'initiative de Sylvain, l'objectif de ce séjour est de reprendre l'exploration et d'aller voir le terminus à -355m. Mais pour cela il faut sécuriser la zone d'entrée. Avant que nous arrivions, ils se sont attelé à cet ouvrage qui consiste à mettre du câble et du grillage afin de parer à toute chute de pierre dans le grand puits.
Le vendredi soir à 22h, nous avons rendez-vous à la place de Sarrancolin, avec Gus, qui est venu chercher Guillaume. On charge nos véhicules et direction Jéseaux et la cabane, où l'on retrouve Sylvain.
Après une bonne nuit passée à la cabane, on monte au Pic d'Areng. Nos amis suisses (P.X., Eddy et Windy) ayant répondu à notre invitation, nous les recontactons. Ils sont déjà à Arreau, Gus se dévoue et décide d'aller les chercher. Pendant ce temps, nous irons au gouffre. Sylvain y rentre le premier, suivi de Guillaume, et procède à l'équipement. Véro et moi profitons d'une demi-heure de plus au soleil et rentrons. On peut y voir le beau travail de sécurisation de Sylvain et Gus. On se retrouve tous au bas du grand puits. Tandis que Sylvain continue l'équipement en s'éloignant des pente d'éboulis, nous commençons à apercevoir quelques fossiles sur les parois. Nous sommes dans un retrécissement (très relatif)  avant d'arriver au sommet d'un très grand et joli puits (env. -90m). On passe au-dessus d'un pont suspendu, et nous descendons ce grand puits qui fait environ 80m. Au bas de celui-ci, un éboulis, et un départ à gauche d'une galerie remontante, avec un petit ruisselet que je remonterai sur près de 50m. Nous poursuivons notre exploration dans une diaclase descendante et légèrement arrosée. Nous arrêterons notre exploration au sommet d'un puits par manque de corde à la cote -240m. Grâce à l'équipement confortable que Sylvain a fait, la remontée de ces puits en ai très facilité, mais il faut rester très vigilants au niveau des éboulis, à ne pas faire partir de pierres. Nous ressortons dans la nuit et arrivons à minuit pile à la cabane, ou Gus nous attend, tandis que les suisses sont allés se coucher.
Le lendemain, Gus ne descendra pas sous-terre car il attend la visite de son frère et de sa nièce . Les autres iront au gouffre du pic d'Areng. Sylvain posera des broches depuis le sommet du premier grand puits, jusqu'à la cote.

Les suisses le suivront, tandis que je mettrai le grillage pour sécuriser la trémie au-dessus du "P4" et je ressortirai.
De retour à la cabane avec Véro, on retrouvera la famille Arcangeli et Guy qui nous proposera de nous (Guillaume, Véro et moi) redescendre à Sarrancolin

Le lundi 01/10/2018: Les suisses repartent, et il ne reste plus que Sylvain et Gus

Ci-dessous la suite du compte-rendu, par Gustave


Lundi 01/10/2018

 

Départ de la cabane vers 09H30, entrée dans le puits 10H30, descente rapide jusqu’ à – 190 pour reprendre l’équipement de la cavité. Sylvain se chargera de l’équipement jusqu’au fond. Il équipe une traversée pour mettre un amarrage fiable bien à l’aplomb du puits de la « Corde ». La suite se déroulera dans plusieurs puits successifs avec différentes profondeurs pour nous emmener jusqu’à – 335. L’équipement de toute cette portion prends du temps et demande de l’attention car des blocs instables jalonnent notre progression. La fin de de cette partie consommera l’ensemble des cordes que nous avons prises et l’utilisation d’une corde d’escalade avec rajout en milieu de puits nous permettra d’atteindre la côte -350. Les puits sont bien humides par rapport à ceux du départ. Nous arrivons à la fin historique de cette cavité a – 355 qui comporte les noms des explorateurs gravés sur le calcaire (photos). Mais la suite, certes étroite, semble praticable. Nous nous engageons dans ce méandre actif et arrivons après une dizaine de mètres sur une étroiture qui semble difficile de passer. Je tente de passer par le bas mais se bloque et l’aide de Sylvain est nécessaire pour le dégager. Sylvain tente de passer par la partie haute, c’est en s’engageant qu’un petit bloc cède et lui permet de passer, non sans mal. Deux tirs seront nécessaires pour rendre ce passage confortable. Nous continuons notre progression dans le méandre pour arriver sur une autre étroiture que nous agrandirons avec 3 tirs pour passer. La suite se présente comme praticable. Sylvain s’engage afin de reconnaitre une suite possible. La pente du méandre s’accentue et des tirs seront nécessaires pour continuer confortablement cette exploration. Nous avons parcourue environ 30 mètres de première. Après une rapide collation nous attaquons la remontée en déséquipant le puits. Nous remonterons l’ensemble des cordes et des amarrages jusqu’ à -190. Nous continuons avec un seul Kit chacun pour sortir du puits à 3H00 du matin. Comme le prévoyait la météo c’est la première nuit froide de ce mois d’octobre et l’herbe est recouverte d’une gelée blanche épaisse, qui déclenchera de nombreuses glissades sur le retour à la cabane.
TPST : 16h30

Mardi 02/10/2018:
Départ de la cabane 11H00 pour déséquiper la deuxième partie de la cavité. Durant la marche d’approche pour rejoindre le puits, nous rencontrons les 2 bergers du secteur Ramon et Mickael à qui nous demandons s’ils ne connaissent pas d’autres cavités. Celle annoncée par Ramon est connue. Par contre celle indiquée par Mickael n’est pas répertoriée et avant de descendre pour déséquiper le gouffre d’Areng  nous allons voir le puits indiqué par Mickael. Sylvain arrive le premier à hauteur de l’entrée de ce puits, qu’elle n’est pas sa surprise de découvrir au fond de celui-ci une brebis vivante. Le puits présente une profondeur d’environ 5 mètres mais une désescalade est possible pour s’assurer de l’état de cette brebis. Gus descend dans le puits et trouve une bête, certes affaiblie et maigre mais néanmoins en forme. Elle fait partie du troupeau de Mickael. Il est impossible de la remonter à mains nues. Des cordes, sangles et une poulie sont nécessaires pour la remonter. Après avoir ravitaillé l’ovin en herbe, nous proposons au berger de réaliser cette opération le lendemain matin. Nous rejoignions le gouffre d’Areng que nous déséquipons entièrement. Nous redescendons avec 2 kits chacun, nous reviendrons chercher les autres kits demain après avoir fait le sauvetage de la brebis. Nous serons de retour à la cabane vers 19H00.
TPST :6h

Mercredi 03/10/2018:
Nous avons RDV ave Mickael devant le puits en question pour sortir la brebis de son piège. Au total nous serons 5 car 3 bergers sont présents. Angèle la bergère d’Areng descendra dans le puits avec Gus pour équiper la brebis avec des sangles et faire la liaison à la corde. Sylvain aidé des bergers assurera la remontée de la brebis par corde. L’opération se déroule parfaitement bien et la brebis après quelques pas hésitants, se restaure bon train et rejoint le troupeau sans tarder. Avec Sylvain, nous remontons sur le gouffre du pic d’Areng pour récupérer les derniers kits. Nous serons de retour à la cabane vers 13H00. Nous déjeunons rapidement et Guy arrive car il participe avec son 4 x4 au retour du matériel dans la vallée, nous faisons le point du matériel et commençons le chargement des 4 x 4 et des remorques. Départ de la cabane, fin du camp vers 17H00, arrivée dans la vallée vers 18H30.

Nous terminerons ce camp en prenant l’apéritif chez Guy. Nous remercierons Guy pour son aide durant le camp et pour le prêt de sa cabane.

Photos de: Sylvain, Dom, P.X

Article de presse: Voilà une brebis qui s"en souviendra !



13/10/2018
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